Popularisé au cinéma, notamment dans les scènes de braquage de banque où un employé presse un « panic button » qui envoie une alerte silencieuse à la police, le bouton panique s’avère un précieux allié pour la sécurité des employés. Aussi appelé bouton anti-agression, il s’agit d’un dispositif d’alerte installé sous un guichet ou un bureau déclenchant une alarme silencieuse transmise par le système de sécurité au centre de télésurveillance et aux secours. De quoi s’agit-il exactement ? Quels sont les cas d’utilisation professionnelles du bouton panique ? Comment le paramétrer ? Zoom ses fonctionnalités.

À quoi sert un bouton panique dissimulé ?

Le bouton panique est un dispositif de sécurité souvent discret et dissimulé qui permet d’alerter rapidement les services de sécurité ou les secours. Un employé ou un commerçant se trouvant en situation de danger immédiat appuie sur le bouton à portée de main son un bureau ou à proximité pour déclencher une procédure d’urgence qui peut faire toute la différence en cas d’agression, d’incivilité ou d’urgence médicale. Il est systématiquement connecté à l’alarme de l’entreprise afin de transmettre l’alerte au centre de télésurveillance. Dans certains cas, presser le bouton panique peut aussi envoyer des photos ou des vidéos de la scène au centre de télésurveillance.

Dans quels cas de figure utiliser un bouton anti-agression ou SOS ?

Usage du bouton panique dans le cadre professionnel

Dans un commerce, une banque ou dans toute entreprise accueillant du public, le bouton panique est stratégiquement placé dans un endroit fixe et discret : sous un bureau, sous un guichet ou près de la caisse d’un commerce. La discrétion est la clé : il doit être facilement accessible pour l’employé, mais invisible pour une personne non informée de sa présence. Certaines sociétés préfèrent même installer une pédale d’alarme, plus simple à activer lorsque l’employé subit la contrainte physique d’un agresseur.

On retrouve ce type de dispositif dans de nombreux secteurs comme le retail, le secteur bancaire, les boutiques de luxe, les administrations (préfectures, mairies, etc.) et, plus généralement, tout établissement privé ou public recevant du public.

Le bouton SOS s’avère très utile dans 3 cas de figure :

2. Braquages et cambriolages

Le hold-up est le cas de figure auquel on pense directement lorsqu’on parle du bouton panique. Dans ce cas de figure, l’employé d’un commerce est dans l’incapacité d’appeler la police. En effet, certains établissements stockent des fonds (tiroir caisse d’un commerce, banque) ou présentent des marchandises de valeur (boutiques de luxe, bijoutiers et joailliers) et la tentation du braquage ou du cambriolage ne se cantonne pas à la nuit quand les locaux sont inoccupés.

Ici, la situation peut devenir extrêmement tendue quand les malfaiteurs sont armés, mettant directement en danger la vie des employés et des clients. D’une discrétion totale pour ne pas provoquer les braqueurs, le bouton panique envoie une alerte aux secours par une simple pression. Voilà l’atout d’un bouton anti-agression placé à un endroit stratégique.

1. Cas d’incivilités : l’alerte agression

Les braquages ne sont pas les seules situations où le bouton panique est intéressant pour un établissement accueillant du public. Agressions, insultes, comportements inappropriés… malheureusement les comportements agressifs sont en hausse et de nombreuses professions sont concernées : agents d’accueil, personnel hospitalier, agents de poste, etc. En cas d’incivilité, le bouton anti-agression est là aussi un moyen discret et rapide d’alerter les agents de sécurité et, en dernier recours, les forces de l’ordre.

3. En cas d’urgence médicale

Une intervention rapide des secours est essentielle en cas de malaise ou autre urgence médicale. Malheureusement, il n’est pas toujours évident d’appeler le SAMU ou les pompiers (téléphone n’ayant plus de batterie, mauvaise réception, etc.). Le bouton SOS permet d’aller plus vite et n’est pas soumis à ces contraintes. Il peut être ici intégré à un dispositif DATI pour un collaborateur hors d’yeux et hors d’ouïe.

Intégration de la fonction panique ou SOS aux dispositifs DATI

En entreprise, le bouton SOS est fréquemment utilisé dans le cadre de la PTI : la Protection du Travailleur Isolé, prestation proposée par le Groupe Sotel. Les dispositifs DATI (Dispositif d’Alarme du Travailleur Isolé) tels une montre ou une application smartphone proposent ainsi une fonctionnalité SOS activable par l’employé isolé.

Un travailleur isolé est une personne qui effectue un travail individuel dans un environnement où il ne peut être ni vu ni entendu directement par d’autres personnes. Dans ce contexte, la fonction SOS permet à l’employé (grâce à une liaison GSM) de signaler une situation de détresse, qu’elle soit d’origine médicale, liée à un accident du travail ou à une agression. L’alerte est alors transmise à un opérateur de télésurveillance qui effectue une levée de doute auprès du porteur. En cas de confirmation d’anomalie ou de non réponse, des mesures de secours adaptées sont déclenchées.

Bon à savoir : le déclenchement de la fonction SOS peut se faire de différentes manières : déclenchée par le porteur en appuyant sur le bouton ou automatiquement avec des alarmes « détresse », « perte de verticalité » ou encore « absence de mouvement ».

Comment paramétrer un bouton anti-agression ?

Le paramétrage correct du bouton anti-agression et des consignes d’alertes garantissent son efficacité en cas de besoin. Le paramétrage doit être adapté au contexte spécifique de son utilisation pour que l’alerte soit déclenchée au bon moment et envoyée à la bonne personne. Pour ce faire, Sotel Concept Sécurité, votre prestataire expert en sécurité va établir les consignes à partir des demandes du client. Généralement, la chaîne d’événements déclenchée par le bouton d’alerte suit 3 étapes :

1. Appel du centre de télésurveillance

La première action déclenchée par le bouton panique est l’envoi d’une alarme au centre de télésurveillance. Ce centre est un service professionnel spécialisé dans la réception et le traitement des signaux d’alarme. Lorsqu’une alerte est reçue, les opérateurs évaluent la situation (on parle de levée de doute) et prennent les mesures nécessaires.

2. Envoi photo/vidéo/enregistrement audio

Dans certains cas, le bouton anti-agression peut être connecté à un système de vidéosurveillance ou d’enregistrement audio. Lorsque l’alarme est déclenchée, une photo, une vidéo ou un enregistrement audio peut être envoyé au centre de télésurveillance. Les opérateurs peuvent alors évaluer la situation avec précision en fonction de ce qu’ils voient ou entendent sur les lieux.

3. Appel des forces de l’ordre

Selon la nature de l’alerte et les consignes préétablies, les opérateurs du centre de télésurveillance peuvent décider d’appeler directement les forces de l’ordre : police, gendarmerie ou services de secours. Il s’agit du dernier recours, mais c’est aussi la fonction de sécurité de ce bouton SOS.

Faites appel à l’expertise de Sotel Concept Sécurité pour l’installation d’un système de sécurité sur-mesure.
Après une étude précise de vos besoins et de la configuration de vos locaux, nous vous proposerons un dispositif adapté et évolutif.

Je demande un devis